L’agence littéraire Litcom présentera une sélection de textes à vocation internationale à l'occasion de la Foire du livre de Francfort, du 18 au 22 octobre 2023. Il s’agira de romans, de documents et de récits
de non-fiction exclusivement. Vous pouvez nous envoyer votre manuscrit, accompagné d'une bio et d'un synopsis, à l’adresse manuscrits(at)litcom.fr
Agence littéraire
de communication
Terres d'architecture et de design®
« Terres d’architecture et de design® »,
collection inspirée de la Mission héliographique de 1851,
raconte et met en lumière le patrimoine architectural
et le design urbain des villes d'aujourd'hui.

En 1851, la Commission des monuments historiques envoie cinq photographes sur les routes de France pour photographier des "monuments en péril ayant souffert des outrages du temps et des destructions de la période révolutionnaire". La commande est passée par l’État. La liste a été établie par l'écrivain Prosper Mérimée. Et les photographes sont Henri le Secq, Édouard Baldus, Gustave Le Gray, Auguste Mestral et Hippolyte Bayard. C'est un événement majeur de l’histoire de la photographie.
Découvrez avec France Culture et Derwell Queffelec comment cinq photographes ont révolutionné la photo en 1851, tout en sauvant de la ruine des centaines de monuments historiques.
Notre-Dame de Paris, les Arène d’Arles, le dolmen de Bagneux, le château de Chenonceau… Si ces monuments sont préservés aujourd’hui, c’est en partie grâce à cinq photographes qui ont sillonné la France en 1851 et ainsi installé l’idée d’un patrimoine à sauvegarder. Premiers clichés de monuments, techniques innovantes, invention des codes de la photo d’architecture. La Mission héliographique est le point de départ de la notion de patrimoine et du développement de la photographie en extérieur. Si depuis la Révolution, la France envisage de préserver ses monuments historiques, le projet reste lettre morte.
Consigner la richesse des territoires
L’écrivain et historien Prosper Mérimée, jeune inspecteur des Monuments historiques depuis 1837, veut consigner la richesse des territoires. Deux ans plus tard, la photographie naît et Mérimée y voit le moyen de montrer à quel point les églises s’effondrent et les châteaux s’effritent. Mais la photographie est encore en cours de développement, l’outil, le daguerréotype, est lourd et surtout utilisé en intérieur pour des natures et des portraits. Début 1850, les progrès s'enchaînent et des photographes s’aventurent dehors. Prosper Mérimée saisit sa chance et passe la première commande publique de photographie. "On va se dire que c’est peut être grâce aux photographies qu’on peut évaluer l’état d’un édifice, voir s’il est intéressant, s’il peut être classé au titre des monuments historiques et déjà avoir une première idée des interventions qu’il faudrait mener pour le conserver longtemps”, analyse Anne de Mondenard, historienne de la photographie.