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Louis Vuitton

Louis Vuitton, BETC et Litcom ont travaillé pendant plus de trois ans autour du projet À bagages ouverts, un livre consacré à l'histoire des voyageurs Louis Vuitton, illustré par Pierre Le-Tan, écrit par Bertil Scali et mis en page par Lords of Design.

Le livre

Les 42 malles de Sarah Bernhardt, son guépard et ses cinq caméléons, la valise au manuscrit perdu d’Hemingway, le voyage de Pierre Savorgnan de Brazza, explorateur aux pieds nus, les virées nocturnes du Dispatch box de Serge Gainsbourg, les périgrinations de la petite valise fatiguée de Greta Garbo, la poésie des carnets de voyages de Catherine Deneuve, le cruising psychédélique de Keith Richards, Henri Matisse à Tahiti, la malle aux souvenirs de Christian Dior, la duchesse de Windsor et ses mille et une boîtes à bijoux, Karen Blixen dansant sur les tables avec Marylin Monroe, Nadar au-dessus de Paris, Paul Poiret ruiné par tant de bals, quelques heures avec Karl Lagerfeld, Peter Sellers îvre de femmes et de voyages, la besace d’Helmut Newton, Elizabeth Taylor reine des mariages du bout du monde, la Bugatti et les gants fauves de Tamara de Lempicka, Jeanne Lanvin diva du Train bleu, Diana Vreeland du Ritz à Chez Maxim’s, une Rolls et un chauffeur pour Cole Porter, Angelina Jolie reporter humanitaire, l’étrange Locomobile d’Harriet White Fisher, les 70 malles et 7 maris de Barbara Hutton, Jachie Cochran claque le mur du son sans se démaquiller, les 150 malles de la croisière noire, le sortilège des initiales de Visconti, quand Guitry se donne du mal, Houdini humilié par Louis Vuitton, Damien Hirst met LV en boîte, les derniers sacs d’Helena Rubinstein, Audrey Hepburn et son Speedy, les obsessions bagagistiques de Sofia Coppola, Takashi Murakami visiteur du temps, le périple oblitéré de Yayoi Kusama, la boît à kabuki d’Ichikawa Ibizo, quand Jeff Koons dessine un sac à main, la leçon de bagage de Marc Newson, la dernière malle de Marilyn, les dernières heures de Peter Blake, Yul Bryner l’immortel et ses 19 bagages, dans le sac de Sharon Stone, la course autour du monde du maharaja de Baroda, quand Madonna découvre New York avec pour seul bagage un sac de sport, Louise de Vilmorin reporter du Bottin mondain et des dizaines d’autres histoires pleins d’amour, d’aventure et de féérie.


En 1921, Gaston-Louis Vuitton (1883-1970), petit-fils de Louis, voyageur, bibliophile, collectionneur, livre sa profession de foi dans une publicité intitulée «Montre-moi tes bagages, je te dirai qui tu es». Ne glisse-t-on pas dans ses bagages ce que l’on a de plus indispensable, de plus intime? Les effets que l’on emporte, les souvenirs que l’on rapporte, et la façon de les protéger, en disent long sur qui les possède. Les malles-auto en toile enduite adaptées aux autochenilles Citroën de l’explorateur Georges-Marie Haardt; le nécessaire de toilette Art déco avec brosses en ivoire au chiffre créé pour la couturière Jeanne Lanvin; le secrétaire-bureau avec étagères pour livres, compartiments à partitions et papier musique, tiroir à dossier, emplacement pour une machine à écrire et table escamotable inventé pour le chef d’orchestre Leopold Stokowski; le vanity-case grand modèle dessiné par l’actrice Sharon Stone... Autant de bagages, autant de personnalités, autant de besoins, autant de réponses. On pourrait tisser un fil invisible reliant ces artistes, explorateurs, inventeurs, qui souvent se croisèrent, formant comme une constellation, celle des voyageurs de la vie, des esthètes du voyage.

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Signature de Pierre Le-Tan et Bertil Scali à la boutique Louis Vuitton de la place Vendôme, à Paris.

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